28.10.07

Le Château de la Roche-Guyon

Adossé aux falaises de craie, le château de la Roche-Guyon propose un parcours historique et architectural du Moyen-Age à la IIe Guerre Mondiale. Depuis son donjon, nous avions une vue imprenable sur le village, le jardin et la boucle de la Seine.






Photos : Doris

En savoir plus sur ce château : le site officiel.

Balade dans le village de Lyons-la-Forêt

Lyons-la-Forêt est un ravissant village traditionnel, classé comme l’un des plus beaux villages de France. Il est situé au coeur de la forêt de hêtres de Lyons, magnifique en cette saison d'automne.





Photos : Collin

En savoir plus sur ce village : le site dédié.

Balade à Giverny : le jardin de Claude Monet

Un week-end d'automne ensoleillé. Après une halte à Vernon, une belle balade dans le village de Giverny et plus précisément, le jardin de Claude Monet qui inspira ses tableaux impressionnistes (notamment, le Bassin aux Nymphéas). Jeux de lumière et de couleurs - rouge flamboyant, dégradés de vert, orangé, bleu turquoise...







Photos : Collin

En savoir plus : le site de la Fondation Claude Monet.

17.10.07

Plongée dans les débuts du Rock'n'Roll

Attention, derniers jours pour profiter de l'expo "Rock'n"Roll 39-59" présentée à la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain. J'ai pu profiter de la nocturne du mardi soir pour m'y rendre et me plonger dans ce mouvement qui a marqué l'histoire de la musique mais aussi la mentalité de toute une génération. L'occasion de découvrir ou re-découvrir les grandes figures d'une époque si riche et effervescente, de sonder les influences et le contexte social dans lequel s'est épanoui le mouvement, ainsi que l'ambiance de liberté qui s'est brièvement manifestée avant d'être "recadrée" et étouffée par les pouvoirs en place.

La présentation du communiqué de presse : "La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Rock’n’Roll 39-59, une exposition consacrée aux débuts du rock’n’roll aux États-Unis, de l’explosion du boogiewoogie à partir de 1939 aux événements de la fin des années 50 marquant le déclin de ce qu’on peut appeler le premier âge d’or du rock’n’roll. Regroupant des affiches exceptionnelles, des disques et objets rares d’époque, mais aussi des photographies, des films, et bien sûr de la musique et du son, l’exposition invite à revivre ce bouleversement culturel, miroir d’une société en pleine mutation."

14.10.07

Nous, les vivants, un film sur la grandeur d'exister

J'ai eu la chance de découvrir ce film aux antipodes des tendances du cinéma actuel, à une projection presse. Il sortira en salles le 21 novembre prochain.
Le synopsis annonce déjà des intentions très ambitieuses, presque philosophiques :
"Nous, les vivants" parle de l'Homme, de sa grandeur et sa misère, sa joie et sa tristesse, sa confiance en soi et son anxiété. Un Homme dont on se moque mais qui nous fait aussi pleurer. C'est tout simplement une comédie tragique ou une tragédie comique dont nous sommes le sujet."
Une succession de tableaux de la vie quotidienne compose cette œuvre originale du cinéaste suédois Roy Andersson. Dans une ville engloutie par le brouillard, les éclairs ou la pluie, des personnes de tous sexes, origines, statut social et âge nous sont présentées dans des situations les plus variées. Un point commun toutefois : la difficulté de communiquer avec l'autre (ou l'Autre, avec une majuscule).
Le film n’est pas fondé sur une histoire unique, mais est parcouru par cette idée générale, illustrée par des silences ou des cris, des pleurs ou des colères, des dialogues de sourds ou des chansons. Les esquisses d’histoires nous sont offertes en brut, par des images-tableaux et des phrases-clés (notamment : « Personne ne me comprend »).
Le film alterne les ambiances, entre réalisme et poésie, entre burlesque et mélancolie, ce qui permet au spectateur de toujours se laisser surprendre. Par la frontalité des personnages avec la caméra allant parfois jusqu’à une sensation de regard caméra, nous nous trouvons sans cesse pris à parti, questionnés par ces situations.
Deux rêves de personnages, l’un de mort et l’autre de mariage, ponctuent le film au début et à la fin et en constituent sans doute le point d’orgue. Ils représentent les peurs et les désirs des hommes.
La peur de l’accusation d’une part, le désir de reconnaissance d’autre part, sont transcris à l’image par des plans d’une absurdité qui marque l’esprit. Ne citons que les bières bues lors d’un procès par les juges avant de rendre leur jugement ; les pop-corn avalés par les spectateurs qui assistent à la scène de mise à mort du personnage sur la chaise électrique. Dans cette séquence de rêve on entrevoit une critique de la société spectacle où le malheur des uns constitue le divertissement des autres.
La proximité avec le théâtre se fera ressentir tout au long du film : l’importance du décor et des costumes, filmés en grand angle ; l’absence de découpage des séquences mais aussi l’intonation et la forte puissance des voix des personnages.
La photographie très spéciale, par ses tonalités verdâtres et la lumière très douce qui enrobe les personnages et supprime toute trace d’ombre, donne au film une dimension aérienne, presque surréaliste.
Un bémol toutefois, à force d'inclure des procédés de distanciation entre les scènes filmées et le spectateur, il se révèle difficile de réellement "entrer" dans le film. Mais n'est-ce pas également ce qui est souhaité par le réalisateur ? Une réflexion, et non une expérience ?